C’est par l’intermédiaire d’un oncle que le jeune Fabre fait la connaissance de l’oeuvre de l’entomologiste français Jean-Henri Fabre, un des ‘personal heroes’ de l’artiste. A la fin des années ’70, Fabre conçoit des performances de petites dimensions. Il réalise également des dessins représentant des insectes et du sang, des modèles de pensée et de petits films relatant ses brèves actions. Marcel Duchamp est une source d’inspiration. Vers ’75, Fabre commence à écrire des textes pour le théâtre, tout d’abord dans le droit fil de la performance, ensuite axés sur le ‘mensonge du théâtre’. Dans les années ’80, il connaît une percée internationale, notamment avec des dessins et des objets travaillés au stylo bille bleu. Ses dessins d’insectes se transforment en sculptures dans les années ’90. En 2002, Fabre réalise à l’aide de carapaces de scarabées ‘Heaven of Delight’ au Palais Royal de Bruxelles. Dans l’intervalle, il conçoit également des sculptures iconiques pour l’espace public.
