WERKER COLLECTIVE: Afterwork

11.Mar.24
11.Mar.25
WERKER Collective

En 2024, WERKER COLLECTIVE est accueilli comme artiste en résidence au S.M.A.K.

En 2024, WERKER COLLECTIVE est accueilli comme artiste en résidence au S.M.A.K. Ce collectif d’artistes œuvre à l’intersection entre travail, écoféminisme et mouvements LGBTQ+ et mène des recherches sur les formes historiques et contemporaines de solidarité avec et entre les travailleurs. En étroite collaboration avec les diverses communautés au sein desquelles ses membres sont actifs, et à travers des stratégies de contre-archivage, ces artistes remettent en question les conditions exclusives de représentation et d’historiographie. Ils procèdent ainsi à une critique visuelle de la vie quotidienne qui réactive des histoires refoulées. Leur pratique artistique commune englobe des installations, des performances, des vidéos, des œuvres sonores, des projets communautaires, des groupes de lecture, des cinéclubs, des podcasts radio et des ateliers.

Au S.M.A.K., le collectif d’artistes organise un groupe d’étude avec tous les collaborateurs du musée, en vue d’explorer la notion de travail « au-delà » de la culture du travail actuelle. Afterwork se propose d’aborder les glissements récents survenus dans le champ du travail culturel et de les relier à des perspectives non conventionnelles sur le travail, basées sur une revalorisation du travail émotionnel et reproductif, du temps libre et non productif et de l’abolitionnisme. C’est un exercice collectif, fondé sur la réflexion, l’échange et la cocréation, qui s’interroge sur la contribution que les musées peuvent apporter à une société plus équitable, non seulement à travers leur activité artistique, mais aussi par le travail qu’ils produisent et valorisent.

WERKER COLLECTIVE a été fondé en 2009 à Amsterdam par Marc Roig Blesa et Rogier Delfos. S’inspirant de la Vereinigung der Arbeiterfotografen, un groupe de photo-clubs politisés né en Allemagne dans les années 1920, le collectif d’artistes s’inscrit dans le sillage des premières expérimentations photographiques socialistes en URSS, qui se sont ensuite étendues à l’Europe, aux États-Unis et au Japon. Les méthodes de ces photographes tournaient autour de l’autoreprésentation, l’autopublication, l’analyse visuelle, la paternité collective des œuvres et le contre-archivage. WERKER COLLECTIVE a notamment réalisé des projets pour Gropius Bau, Berlin (2023) ; Manifesta 14, Kosovo (2022) ; Sonsbeek 20>24. Force Times Distance/On Labour and its Sonic Ecologies, Arnhem (2020) et la 5e Ural Industrial Biennale of Contemporary Art, Iekaterinbourg (2019). Le collectif a publié dix numéros de Werker Magazine à ce jour.



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