L’oeuvre de Michael E. Smith se compose principalement de vidéos et de sculptures faites à partir de déchets, de cadavres, de vieilles fringues et d’autres vestiges de notre société de consommation. L’artiste récupère du matériel (d’images) trouvé, il isole les produits de la nature et les objets faits par l’homme de leur contexte original, les transforme et modifie ainsi leur ancienne signification et/ou fonction. Les assemblages absurdes, étranges et parfois même morbides de Smith sont le résultat de sa réflexion sur les défis sociaux, économiques et écologiques du 21ème siècle. C’est ainsi que sa pratique artistique peut être considérée comme une archéologie de l’humanité contemporaine qui se tourne aussi bien vers le présent que vers le passé.
