Collectiepresentatie

En parallèle à l’exposition ponctuelle du rez-de-chaussée, consacrée à John McCracken – également un minimaliste – les deux ailes latérales de l’étage présentent une série d’oeuvres liées à ce mouvement artistique historique. On peut y voir des oeuvres de plasticiens marquants tels Donald Judd, Dan Flavin et Robert Mangold, les premiers représentants du Minimalisme. Ces oeuvres sont confrontées à des artistes de renommée internationale qui intègrent des formes et des matériaux inspirés du minimalisme à un contenu qui évoque des sujets typiquement contemporains. Le but de cette présentation de la collection est de montrer l’impact du Minimalisme sur les artistes européens, de voir comment ces idées ont pu influencer la production d’oeuvres d’art de nos jours, dans le monde entier. Le Minimalisme, en tant que mouvement, est né aux USA dans le courant des années ’60, en réaction à ce qu’on appelait alors ‘l’expressionnisme abstrait’, qui soulignait l’expression personnelle de l’artiste dans une œuvre d’art. On ne voulait plus faire de l’art où le spectateur pouvait se perdre dans la surface peinte. D’où ces œuvres minimalistes à l’extrême, au caractère tridimensionnel. Le but du Minimalisme consistait à épurer l’œuvre d’art jusqu’à son essence même. Cette essence ne se situe pas dans l’œuvre d’art à proprement parler, mais bien dans la relation entre l’objet, le spectateur et l’espace d’exposition. En réduisant la forme à sa plus simple expression, le Minimalisme se focalise sur le regard que porte le spectateur, et sur la relation qui s’établit entre l’objet et l’espace environnant. Le résultat, ce sont des volumes simples, neutres, pour la plupart réalisés dans des matériaux industriels tels le multiplex, le plexiglas ou le métal, qui sont directement placés dans l’espace d’exposition. Avec des oeuvres de: Donald Judd, Richard Serra, Jan Vercruysse, Robert Mangold, Royden Rabinowitch, Dan Flavin, Lucio Fontana, ...