These Strangers… Painting and People montre la figure humaine dans la peinture des quarante dernières années.
L’exposition ne propose pas d’aperçu, mais explore les œuvres individuelles d’un nombre de peintres qui, en partant de la tradition du portrait, nous confrontent à la vue du sujet et au regard que jette la personne représentée. Leurs peintures reflètent l’autre (intime) sous l’angle des circonstances personnelles, sociales et culturelles dans lesquelles ils évoluent comme artiste et comme personne.
Au cours de l’histoire de l’art, la peinture a évolué de la pose de couleurs sur un support comme un acte subjectif vers une pratique complexe qui se situe dans une zone intermédiaire. Le média devenait un domaine où le personnel rencontre la production de masse. Des actes manuels y sont combinés avec des techniques industrielles et l’imagination pure va de pair avec l’appropriation d’images provenant des médias et des arts.
La peinture de portraits travaille dans ces mêmes nouvelles conditions. Alors que le portrait peint était initialement un symbole de la recherche de la fidélité à la nature, elle a joué ensuite un rôle crucial dans la progression de l’individualisme. Au sein de notre culture de réseaux, où l’image de soi est pétrie et formée à travers le regard de l’entourage, la peinture du portrait pose des questions pertinentes sur des concepts tels que l’originalité, l’identité, le genre, la subjectivité et la conscience (de soi).
Avec des oeuvres de Nicole Eisenman, Victor Man, Alice Neel, Paulina Olowska, Nicolas Party, Elizabeth Peyton, Avery Singer, Henry Taylor et Katharina Wulff.
