Langue, identité, mémoire et origine sont donc au cœur de sa pratique. La série fig. a, a comme alphabet (ayppenkeem) (2009-2017) se compose de listes de lettres et de mots arméniens écrits par l’artiste. En immortalisant ce moment d’apprentissage, il fait allusion à la perte de sa langue maternelle, une expérience vécue par de nombreux immigrés – en particulier les Arméniens de la diaspora. Garabedian recourt aussi souvent à des citations d’écrivains et d’autres artistes comme Félix González-Torres ou Marcel Broodthaers. Ce dernier, surtout, est une référence importante dans son œuvre. Le titre de la série est un clin d’œil dans sa direction.