« Rom, j'ai apprécié ta proximité, ta modestie et tes connaissances variées. Tu étais toujours prêt à trouver une solution et à aider les nombreux artistes qui en avaient besoin. Adieu, nous gardons de bons souvenirs de toi dans nos cœurs. »
- Marleen Deceukelier
« Rom a été l'un des premiers collaborateurs du Musée d'Art Contemporain, fondé au milieu des années 70 et aujourd'hui connu sous le nom de S.M.A.K. L'équipe du musée ne comptait alors que cinq personnes, dont Rom était le pilier invisible. On peut donc sans hésiter le qualifier de pionnier du musée. C'était quelqu'un qui se consacrait corps et âme à son travail et dont l'engagement était sans limites. Pour Rom, une journée de travail ne se résumait pas à des heures de travail, mais à la curiosité, à la recherche de solutions et peut-être surtout à l'émerveillement devant les artistes. La ténacité de Rom était légendaire, mais elle était également nécessaire dans un musée où les ressources humaines et matérielles étaient limitées. Avec Rom, c'est une partie de la mémoire du musée qui s'en va, mais aussi une mentalité, une façon d'être dans le monde et dans le travail. Ce fut un honneur de travailler avec Rom pendant plus de 20 ans, dans des circonstances faciles comme difficiles. Si Jan Hoet était la bouche du musée, Rom en était les épaules, les bras et les jambes. »
- Philippe Van Cauteren
« Il était l'un des piliers indispensables sur lesquels le musée s'est construit et s'est développé. »
- Dirk Pauwels
« Rom a été mon collègue au S.M.A.K. pendant douze ans. Ensemble, nous avons installé des œuvres d'art issues de la collection dans de nombreux endroits à travers le monde, de Vinci au Japon en passant par Madrid. Rom était un collègue agréable, toujours à la recherche de solutions pour mener à bien chaque projet. Nous avons bien connu Panamarenko et avons souvent voyagé avec lui et son œuvre « The Aeromodeller ». Je me souviens d'un jour à Londres, lorsque Panamarenko a décidé d'emporter des ingrédients pour préparer un Bloody Mary à la fin de la journée de travail. Il trouvait cela très anglais et très drôle. Et nous voilà, en train de boire des Bloody Mary dans les tasses à café des conservateurs anglais, avec un brin de céleri. Plus tard, après un voyage au Japon, tu as choisi le calme total pendant le vol. Tu t'es complètement recroquevillé sous la couverture de l'avion, entièrement recouvert, et huit heures plus tard, tu es réapparu, joyeux et complètement reposé. Rom, tu étais un explorateur, un artiste de la vie et surtout un être humain merveilleux. Je suis reconnaissant pour le temps que nous avons passé ensemble et je chérirai toujours ces souvenirs. »
- Frederika Huys
« En 1982, alors que j’étais encore un historien de l'art « novice », je commencais à travailler pour la première fois dans le cadre d'un projet BTK (Bijzonder Tijdelijk Kader, cadre temporaire spécial) de l'ancien Musée d'Art Contemporain de Jan Hoet. Avec Rom, qui était déjà bien établi comme bras droit de Jan, et quelques autres collègues, nous avions compilé le tout premier catalogue de la collection de ce musée encore jeune. C'était là que j'ai découvert Rom, un homme très rigoureux et respectable, doté d'un sens des responsabilités irréprochable, d'une précision inimitable, d'un sens de l'humour pince-sans-rire et d'un rire chaleureux, ainsi que d'une foi inébranlable dans le vrai, le bien et le beau. Pour quelqu'un comme moi, qui devait trouver sa place dans l'organisation parfois chaotique du musée, la présence exemplaire de Rom était inestimable. Respect ! Hier, aujourd'hui et demain. »
- Jo Coucke
« Rom était l'un des fondateurs du Musée d'Art Contemporain, devenu plus tard le S.M.A.K. Mais pour nous, il était bien plus que cela. Il était le musée. Son cœur battant. Avec un dévouement incroyable et un amour profond pour l'art, il a constitué une collection unique qui est aujourd'hui un véritable patrimoine. Il en était fier, à juste titre. C'était l'œuvre de sa vie, sa passion, son bébé. Nous pouvions toujours compter sur Rom.
Si quelque chose n'allait pas, si nous avions des questions, nous savions immédiatement : « Demandez à Rom »
Il savait tout. Il était notre précurseur de Wikipédia, mais en beaucoup plus sympathique (à moins que nous déplacions un coffre sans le lui dire... dans ce cas, nous découvrions parfois son côté un peu piquant 😉).
Il travaillait dur, toujours. Mais il savait aussi profiter des petites choses de la vie : un verre de vin rouge, une bonne bière, un moment convivial entre collègues. Rom était un collègue agréable. Une mine de connaissances. Mais surtout, c'était un ami chaleureux et sincère. Il va me manquer. »
- Doris
« En octobre 1983, j'ai rejoint une petite équipe soudée de passionnés du musée, une véritable famille.
Rom était un maillon indispensable, avec un grand cœur pour le musée et la collection. Je l'ai connu comme un collègue agréable et motivé, un travailleur acharné sur qui on pouvait toujours compter. Je lui suis reconnaissante pour ces années de collaboration et je chérirai à jamais les innombrables souvenirs indélébiles. »
- Véronique
