L'artiste-chercheur Laura Nsengiyumva nous fait part de ses réflexions sur le travail de Grace Ndiritu en relation avec les thèmes du Blackness et du corps féminin sur la scène artistique et politique en Belgique et dans le monde.
Nsengiyumva partage une perspective plus émotionnelle sur le musée en tant que lieu de guérison. Pour cela, elle est guidée par l'approche chamanique de Grace Ndiritu.
Laura Nsengiyumva (elle/elle) est une artiste, architecte et chercheuse basée à Bruxelles. À travers sa pratique interdisciplinaire, Nsengiyumva explore les thèmes de l'expérience diasporique, des histoires cachées, des relations Nord-Sud et de l'empathie. Elle aborde ces sujets par le biais d'images et d'interventions dans des espaces coloniaux. Ses actions artistiques telles que PeoPL (faire fondre une statue de Léopold II) et Queen Nikkolah font partie de son projet de recherche "Shaping the presence of the African diaspora in Belgium" (Façonner la présence de la diaspora africaine en Belgique). Sa vision transculturelle de l'histoire est basée sur des histoires humaines qui nous invitent à découvrir ce qui nous rassemble.
Nsengiyumva est chercheuse artistique à la KASK, l'école d'art HOGENT et Howest. Elle a remporté le premier prix au Kunstsalon Gent en 2011 et le deuxième prix à la Biennale de Dakar en 2012. Elle est artiste résidente de Kult-XL.
