L’oeuvre du peintre, écrivain et poète Henri Michaux est généralement associée à l’art informel. C’est un terme collectif pour définir les courants artistiques abstraits d’après-guerre dans lesquels les artistes cherchaient et se servaient de leurs impulsions créatives ‘pures’, intuitives et spontanées. Lors de ses voyages en Asie, Michaux découvrit la culture orientale et commença à s’intéresser à la calligraphie et à sa prédilection pour l’encre dans les Indes orientales. Le poète se mit à peindre pour exprimer par l’image ce qu’il était impossible d’exprimer par le langage. On observa une rupture en 1948 – quelques années après la disparition tragique de son épouse – lorsqu’il se réfugia dans les produits hallucinogènes. En 1978, Henri Michaux fit l’objet de prestigieuses expositions rétrospectives au Centre Georges Pompidou à Paris et au Solomon R. Guggenheim Museum à New York.