Paul Thek débuta dans les années ’50 comme peintre plutôt traditionnel, mais il se révéla plus tard comme sculpteur et artiste d’installations. Vers 1967, il traversa à nouveau l’Océan atlantique, après un précédent voyage d’étude de l’art à travers l’Europe. Il se mit à construire de vastes environnements temporaires avec des matériaux périssables. Plusieurs musées témoignèrent d’emblée leur intérêt. Lorsque Thek retourna aux Etats-Unis en 1976, son travail de pionnier des années ’60 était tombé aux oubliettes. Contrairement à l’Europe, son œuvre resta sous le radar de la scène artistique en Amérique. Ce n’est qu’au début des années 2000, avec l’intérêt renouvelé pour la mythologie personnelle de l’artiste, que l’œuvre de Thek eut un impact important sur une nouvelle génération d’artistes.
