Au cours des quarante dernières années, Zvi Goldstein s'est efforcé d’élargir le regard sur l'art contemporain dans son œuvre. En 1969, il s’est établi comme jeune artiste conceptuel en Italie et, en 1978, il a fait de Jérusalem sa base artistique et intellectuelle, un lieu à la périphérie de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique. Depuis lors, Goldstein s'est concentré sur l'ancrage de l'art contemporain en dehors de l'Occident. Pourtant, ses œuvres sont fondamentalement inclassables. Ce ne sont pas des ready-mades, mais ce ne sont pas non plus des sculptures traditionnelles. Elles ont le pouvoir d’attraction d’un objet qui apparaît soudainement dans le monde, alors que l’effort investi dans sa production reste quasiment invisible. Par son œuvre, Goldstein veut transformer l'esthétique en un instrument politique avec lequel le regard culturel occidental peut être reformé.
