Lois Weinberger a grandi dans la région rurale du Tyrol et se considère comme un ‘travailleur agriculturel’. Des plantes sur des terrains en friche constituent le point de départ de ses dessins, sculptures, photos, textes et installations. Weinberger opte volontairement pour ce qu’il appelle lui-même la ‘nature de deuxième zone’, le rôle central étant réservé aux plantes sauvages. Il estime que l’image romantique de la nature en tant que pendant primitif de la culture est une opinion erronée. La frontière entre la nature et la culture s’estompe. Les mauvaises herbes symbolisent la menace qui pèse sur l’esprit libre, sur l’individu qui chérit sa spécificité et son imagination, contrairement à la norme.
